Auprès de mon arbre

Balade dans ma colline. Digne est une ville douce. Aucun endroit de Digne n’est à plus de 200m de la montagne, de la nature. Par nature j’entends bien montagne sauvage ou colline, non domestiquée.

Peuplée d’arbre de différentes essences, elle est largement dominée par les chênes et les pins. Loin de l’image du grand chêne majestueux, la pluplart de ces arbres se battent pour vivre.

Tordu par la vie, ils se développent lentement, en gardant les stigmates de leur souffrance. Cela ne les arrête jamais. Si la vie est trop difficile, ils contournent les obstacles, économisent leurs efforts, essaient plus tard, différemment, plus haut, plus bas. Ils n’ont pas  de grand projet. Ils avancent jour après jour.

Aujourd’hui, les petits chênes profitent de la fin  de l’automne. Le soleil est fort dans le froid. Le ciel bleu et les couleurs intenses.

Les chênes gardent leurs feuilles mortes une grande partie de l’hiver, donnant à la montagne cet aspect chaud. Ils habillent les collines.

C’est la couleur de mon pays l’hiver.

Le cancre

La poésie du jour que ma fille doit apprendre, sur laquelle des générations ont planché et continuent à plancher.


Le cancre from etrangedesign on Vimeo.

Il n’y a pas que prévert qui parle du cancre. Bien sûr, le personnage de l’enfant fantasque et fantaisiste, sympathique, est séduisant.

Alain Souchon a eu dix ans aussi et s’est senti cancre

Le cancre voyage dans sa tête, il est poëte, il est pur et à l’état de nature

Mais mais mais… comment le cancre de Prévert est il devenu académique et classique, interprété par des enfants qui ne le sont pas ? Comment le cancre est il devenu l’égérie de l’éducation ?

Bon à la fois, certains cancres existent, pas la peine d’aller chercher bien loin.

Bref il y a du boulot. J’espère que je n’ai pas fait de fautes dans les quatre phrases de cet article.

50 années

Les 50 ans de mariage, Noces d’Or, de Maurice Paul et Lucie Doménech. Un moment d’émotion et de plaisir autour de la famille rassemblée à l’occasion.