Daniel Biga – Va

Va
paupières closes
savourant une barque pourpre
éclats d’or sur le bleu marin
l’éternité   est ce qui dure le moins
tant que je pourrai marcher je marcherai
vers le cabanon dans les collines
finda la maïoun d’oun eravan tan ben
Daniel Biga – Stations du chemin – Poésie 1983-1987

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