Johnny Cash – God’s Gonna Cut You Down

You can run on for a long time
Run on for a long time
Run on for a long time
Sooner or later God’ll cut you down
Sooner or later God’ll cut you down

Go tell that long tongue liar
Go and tell that midnight rider
Tell the rambler, The gambler,
The back biter
Tell ’em that God’s gonna cut ’em down
Tell ’em that God’s gonna cut ’em down

Well my goodness gracious let me tell you the news
My head’s been wet with the midnight dew
I’ve been down on bended knee talkin’ to the man from Galilee
He spoke to me in the voice so sweet
I thought I heard the shuffle of the angel’s feet
He called my name and my heart stood still
When he said, « John go do My will! »

Go tell that long tongue liar
Go and tell that midnight rider
Tell the rambler, The gambler,
The back biter
Tell ’em that God’s gonna cut ’em down
Tell ’em that God’s gonna cut ’em down

You can run on for a long time
Run on for a long time
Run on for a long time
Sooner or later God’ll cut you down
Sooner or later God’ll cut you down

Well you may throw your rock and hide your hand
Workin’ in the dark against your fellow man
But as sure as God made black and white
What’s done in the dark will be brought to the light

You can run on for a long time
Run on for a long time
Run on for a long time
Sooner or later God’ll cut you down
Sooner or later God’ll cut you down
Go tell that long tongue liar
Go and tell that midnight rider
Tell the rambler, The gambler,
The back biter
Tell ’em that God’s gonna cut you down
Tell ’em that God’s gonna cut you down
Tell ’em that God’s gonna cut you down

Ne vous laissez pas abuser ! – Jean d’Ormesson

Ne cherchez pas à être sage à tout prix.
La folie aussi est une sagesse.
Et la sagesse, une folie.
Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons.
Faites ce que vous voulez.
Et ce que vous pouvez.
Pleurez quand il le faut.
Riez.
J’ai beaucoup ri.
J’ai ri du monde et des autres et de moi.
Rien n’est très important.
Tout est tragique.
Tout ce que nous aimons mourra.
Et je mourrai moi aussi.
La vie est belle.
~ Jean d’Ormesson

Gérard Manset – La mer rouge

Si tu t’retournes dans ta tombe
T’entends la monnaie qui tombe
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred
Mon pauvre Henri, mon Fred
Où tu pêchais les perles de nacre
On trouve des vieux clopes, des pneus Dunlop
Y en a qui font la Mer Rouge en stop
Au fond des volcans, plus de lave
Au fond des barques, plus d’esclaves
Où tu pêchais les perles roses
Du soir au matin, y a les jets qui s’posent
Au milieu des massifs de fleurs qu’on arrose
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred
Mon pauvre Henri, mon Fred
Au fond de l’eau, y a plus rien qui bouge
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred
Mon pauvre Henri, mon Fred
Où sont les secrets de la Mer Rouge?
Où sont les secrets de la Mer Rouge?
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred
Mon pauvre Henri, mon Fred
Où tu pêchais les perles rares
Des ploucs installent leur planche à voile
Pour faire un p’tit clic sous les étoiles
Moi-même, un jour, j’ai voulu
Tout vérifier, j’ai tout vu
J’ai tout lu, parcouru, l’étendue
J’ai rien reconnu
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred
Mon pauvre Henri, mon Fred
Où tu pêchais les perles de nacre
Juste à la même place, y a un palace
On t’sert ton whisky sur de la glace
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred
Mon pauvre Henri, mon Fred
Au fond de l’eau, y a plus rien qui bouge
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred
Mon pauvre Henri, mon Fred
Où sont les secrets de la Mer Rouge?
Où sont les secrets de la Mer Rouge?
On trouve des vieux clopes
Des pneus Dunlop
Si tu t’retournes dans ta tombe
T’entends la mort qui tombe
Source : LyricFind
Paroliers : Gérard Manset
Paroles de La Mer rouge © Warner Chappell Music France

L’affiche rouge

L’affiche rouge


Ah
Ah-ah-ah-ah
Vous n’avez réclamé la gloire, ni les larmes
Ni l’orgue, ni la prière aux agonisants
11 ans déjà, que cela passe vite 11 ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos « morts pour la France »
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
« Bonheur à tous, bonheur à ceux qui vont survivre »
« Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand »
Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses
Adieu la vie, adieu la lumière et le vent
Marie-toi, sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée, ô mon amour, mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant
Ils étaient 20 et 3 quand les fusils fleurirent
20 et 3 qui donnaient leurs cœurs avant le temps
20 et 3 étrangers et nos frères pourtant
20 et 3 amoureux de vivre à en mourir
20 et 3 qui criaient la France en s’abattant
Ah-ah
Ah-ah
Ah-ah
Source : Musixmatch
Paroliers : Louis Aragon / Leo Ferre
Paroles de L’Affiche rouge © Les Nouvelles Edi.meridian

Léo Ferré : Le Pont Mirabeau (Apollinaire)

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passait
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure