Nos droits

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789

Article 11 « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »

Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948

Article 18 « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »
Article 19 « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Les idées

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Je prends une idée.
Je la pose je la dépose.
Je la pèse je la soupèse.
Je la prends, la reprends, la comprends.
Je la tends, la détends, l’entends, l’étends.
Je peins, je la dépeins, je la repeins.
Je la porte, la déporte, l’emporte, la reporte.
Je la sens, la ressens, la pressens.
Je la presse, la compresse.
Je la place, la déplace, la replace.
Je l’imagine, je l’écoute, la regarde, la tourne et la retourne, la détourne.
Je la forme, la déforme.
Je la plie, la replie, la déplie, la multiplie, la supplie.
Je la connecte, la relie, la déconnecte, la relis.
Je la noue, la dénoue.
Je la noie, je l’assèche, je l’irrigue, je l’arrose.
Je la mène, je l’emmène, la démène, la promène.
Je la joue, la déjoue, la rejoue.
Je la produis, la déduis, la réduis
Je prends, j’entreprends.
Les idées habitent cohabitent contradictoires ou accordées.
Les idées créent un paysage étrange et soudainement harmonieux.
La lumière apparaît.
Le néant prend forme et sens.

Nuit attend

Si l’aube se levait, je te perdrais
et à tes bras m’accrocherais
comme une liane
si un train venait à siffler
il me poignarderait
et mon cœur s’anéantirait

Nuit attend !
Nuit attend . . . un instant (encore)
car à l’aube, un amour va s’éteindre

Nuit lance …
Nuit lance … des éclairs
que je ne puisse voir son ombre s’évanouir

Si l’aube se levait, je te perdrais
et à tes bras m’accrocherais
comme une liane

les aiguilles ne s’arrêteront pas
et tous les mots que tu me disais
l’aube les emportera
Mes larmes ne te retiendront pas
puisqu’un autre amour
loin de moi, tu as trouvé

Nuit attend !
Nuit attend . . . un instant (encore)
car à l’aube, un amour va s’éteindre

Nuit lance …
Nuit lance … des éclairs
que je ne puisse voir son ombre s’évanouir

Si l’aube se levait, je te perdrais
et à tes bras m’accrocherais
comme une liane

Litsa Diamanti, 1972