Une semaine en crête…
En vrac, dans le désordre, quelques photos d’une semaine en Crête, septembre 2015.
Guy Béart – Bal chez Temporel
June et Lula "Goodbye Suzanne"
Gabriel Yacoub – Un des deux en l’air
George Brassens – Le vieux Léon
Old and Wise – Alan Parsons Project – David Paton
Old and Wise
As far as my eyes can see,
There are shadows approaching me,
And to those I left behind
I wanted you to know
You’ve always shared my deepest thoughts…
You follow where I go.
And, oh, when I’m old and wise,
Bitter words mean little to me,
Autumn winds will blow right through me…
And someday, in the mist of time,
When they asked me if I knew you,
I’d smile and say you were a friend of mine,
And the sadness would be lifted from my eyes…
Oh, when I’m old and wise.
As far as my eyes can see,
There are shadows surrounding me,
And to those I leave behind
I want you all to know
You’ve always shared my darkest hours…
I’ll miss you when I go…
And, oh, when I’m old and wise,
Heavy words that tossed and blew me
Like autumn winds that will blow right through me…
And someday, in the mist of time,
When they ask you if you knew me,
Remember that you were a friend of mine…
As the final curtain falls before my eyes,
Oh when I’m old and wise
As far as my eyes can see…
Saturne – Philippe Léotard
Saturne – Georges Brassens
Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c’est un Dieu fort inquiétant
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c’est un Dieu fort inquiétant
En allant son chemin, morose
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut
Cette saison, c’est toi, ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui a payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
Toi qui a payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
C’est pas vilain, les fleurs d’automne
Et tous les poètes l’ont dit
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu’ils n’ont pas menti
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu’ils n’ont pas menti
Viens encore, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l’été de la Saint-Martin
Viens effeuiller la marguerite
De l’été de la Saint-Martin
Je sais par cœur toutes tes grâces
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d’horloge, de sablier
Et la petite pisseuse d’en face
Peut bien aller se rhabiller…
La ligne Holworth – Greame Allwright
Ted Holworth était un notable
Dont l’argent venait de la mer
Tous les paroissiens respectables
Admiraient sa piété de fer
Sans doute il ne confondait guère
Les affaires et les sentiments
Mais sa parole était sincère
C’est du moins ce que disaient les gens
Il avait tout d’un homme honnête
Mais il faut vous dire la vérité
Il était noir sous l’étiquette
Et ses bateaux étaient damnés.
Ils transportaient aux antipodes
Des hommes attachés par le pied
Bagnards de sang et de maraude
Et criminels de majesté.
Ils avaient offensé la Reine
Ou bien massacre pour voler
Mais ils tiraient à la même chaîne
Que des innocents humiliés {2x}
Ceux-là s’en allaient vers l’enfer
Pour un crime abominé
Ils n’avaient pas voulu se taire
Par amour de la vérité}.
La coque était puante et noire
Les gardiens comme des loups
Tant de misère, de désespoir
Avaient de quoi vous rendre fou.
Depuis les temps ont bien changé
La Ligne Holworth a fait peau neuve
Elle est très bien considérée
Sa réussite est un chef d’uvre {2x}
Il n’y a plus de bagnards dans les cales
Mais les marins crient comme avant
Sous son pavillon triomphal
Elle transporte des émigrants
Comme un avion sans aile – Charlélie Couture
Comme un avion sans aile,
j’ai chanté toute la nuit,
j’ai chanté pour celle,
qui m’a pas cru toute la nuit
Même si j’peux pas m’envoler,
j’irai jusqu’au bout,
oh oui, je veux jouer
même sans les atouts.
Tu fais semblant de regarder ailleurs,
tu dis même que j’te fais peur,
pourtant tu sais j’tiens plus d’bout,
aussi crevé qu’un danseur.
Oh, il fait lourd, grande, grande nuit blanche
grande grande nuit d’orage,
le tonnerre gronde
mais y a pas d’éclair
Ecoute la voix du vent
qui glisse, glisse sous la porte,
écoute on va changer de lit, changer d’amour
changer de vie, changer de jour
Et même, même si tu fais plus rien,
tu vois moi j’aboierai encore…
mais tu t’endors sous mon piano,
quand je joue faux
Oh libellule,
toi, t’as les ailes fragiles,
moi, moi j’ai les ailes fragiles,
moi, moi j’ai la carlingue froissée
mais j’ai chanté toute la nuit.