Je n’ai pas trouvé de traduction de cette chanson de Vassilis Tsitsanis. Pour avoir une très mauvaise traduction qui donne tout de même l’essence du texte, Vous pouvez copier coller les paroles ci-dessous dans le traducteur de google.
Της γερακίνας γιος
Γλυκερία
Ουτε στρώμα να πλαγιάσω
ούτε φώς για να διαβάσω
το γλυκό σου γράμμα ωχ μανούλα μου
Καλοκαίρι κι είναι κρύο
ένα μέτρο επί δύο
είναι το κελί μου ωχ μανούλα
Μα εγώ δεν ζώ γονατιστός
είμαι τις γερακίνας γιός
είμαι τις γερακίνας γιός
Τι κι αν μ’ανοιγουνε πληγές
εγώ αντέχω τις φωτιές
εγώ αντέχω τις φωτιές
Μάνα μη λυπάσαι μάνα μη με κλαίς
Ένα ρούχο ματωμένο
στρώνω για να ξαποσταίνω
στο υγρο τσιμέντο ωχ μανούλα μου
Στο κελί το διπλανό μου
φεραν κι άλλον αδερφό μου
πόσα θα τραβήξει ωχ μανούλα μου
Μα εγώ δεν ζώ γονατιστός
είμαι τις γερακίνας γιός
είμαι τις γερακίνας γιός
Τι κι αν μ’ανοιγουνε πληγές
εγώ αντέχω τις φωτιές
εγώ αντέχω τις φωτιές
Μάνα μη λυπάσαι μάνα μη με κλαίς
Marie-Jeanne-Gabrielle
Entre la mer et le ciel
Battu par tous les vents
Au raz de l’océan
Ton pays
S’est endormi
Sur de belles légendes
Illuminant son histoire
Gravées dans la mémoire
Des femmes qui attendent
Les marins
D’île de Sein
Raconte-nous l’enfant que tu étais
Courant du sable fin aux galets
Parle-nous de ces jeunes gens
Sautant les feux de la Saint-Jean
On pouvait croire au paradis
En ce pays
Chante-nous si tu t’en souviens
Pour passer le Raz de Sein
Le Cantique à Sainte-Marie
Qu´on ne chante qu´ici!
Marie-Jeanne-Gabrielle
Entre la mer et le ciel
Battu par tous les vents
Au raz de l´océan
Ton pays
S’est endormi
Sur de belles légendes
Illuminant son histoire
Gravées dans la mémoire
Des femmes qui attendent
Les marins
D’île de Sein
La peine et l´ennui, de l´automne à l’été
On ne vit qu´au rythme des marées
De la naissance au grand Sommeil
Règne le flambeau de la Vieille
On mêle la cannelle
Au parfum des chandelles
On dira pour embarrasser
La mort : « Joie aux Trépassés »
Car sur cette terre fidèle
Les âmes vont au ciel
Marie-Jeanne-Gabrielle
Entre la mer et le ciel
Battu par tous les vents
Au raz de l´océan
Ton pays
S´est endormi
Sur de belles légendes
Illuminant son histoire
Gravées dans la mémoire
Des femmes qui attendent
Les marins
D´île de Sein
Quand le jour s´achève au-dessus de la Grève
Sur la pierre écorchée de l´île
On croit voir au fond de la brume
Comme des feux qu´on allume
Ou la barque ensorcellée
Qui apparaît
Menaçante, elle vient jeter
La peur sur les naufragés
Et le noir habille la vie
Des femmes du pays
Marie-Jeanne-Gabrielle
Entre la mer et le ciel
Battu par tous les vents
Au raz de l´océan
Ton pays
S´est endormi
Sur de belles légendes
Illuminant son histoire
Gravées dans la mémoire
Des femmes qui attendent
Les marins
D´île de Sein
La vie a changé sur le court chemin
Du Néroth à Saint-Corentin
On ne reste plus très longtemps
Isolés du continent
Même les Anciens ne reviennent
Qu´au printemps
Et la mer a tourné le dos
Aux pêcheurs des temps nouveaux
Elle entraînera les marins
Loin de l´île de Sein
Marie-Jeanne-Gabrielle
Entre la mer et le ciel
Battu par tous les vents
Au raz de l´océan
Ton pays
S´est endormi
Il garde son histoire
Au plus profond des mémoires
Et l´on dit à Paris
Qu´il est beau le pays
Des marins
D´île de Sein Louis Capart
Un jour, finir pêcheur
Parce que ça grandit l´homme.
Heureux comme ça,
Pas gagner plus d´argent.
Le matin, me lever,
Pas connu, pas guetté,
Parce que ça fait mal,
Ça fait mal a l´homme,
La célébrité.
Finir dans l´eau salée,
Juste savoir compter,
Vider le sablier
Et puis tout oublier
Parce que ça grandit l´homme,
De vivre sans parler,
Vivre sans paroles
Et d´apprendre à se taire,
Regarder sans voir
Les enfants qui dansent
Au bord du miroir.
Mais c´est toujours trop loin,
Toujours dans le noir,
Inaccessible,
Pareil au cœur de la cible.
Un jour, finir pêcheur,
Que personne s´en souvienne,
L´écrive ou le dise,
Vider sa valise
Et brûler les journaux,
Les tapis, les photos,
Sans rien vouloir apprendre
Pour que les enfants sachent
Qu´on va quelque part
Quand on oublie tout,
Qu´on oublie les coups,
Qu´on déplie, qu´on secoue,
Que la folie s´attrape,
Qu´on déchire la nappe,
Maladie tout à coup
Que tu portes à ton cou
Comme un collier de fleurs,
De larmes et de couleurs.
Un jour, finir pêcheur,
Mollusque divin,
Peau de parchemin.
Mais c´est toujours trop loin,
A portée de la main,
Inaccessible,
Pareil au cœur de la cible.
Un jour, finir pêcheur,
Tuer le mal de l´homme,
Se libérer de tout,
Prendre dans la mer
Les coraux, les vipères,
Et tout ça dans la main,
Sans lumière et sans gaz
Et sans barbe qu´on rase,
Un jour, finir pêcheur,
Avaler le compteur,
Regarder sans voir
Le calendrier
Qui tombe en poussière.
Qu´elle est loin, la terre.
Qu´elle est loin, la terre.
Le calendrier
Qui tombe en poussière.
Qu´elle est loin, la terre.
Qu´elle est loin, la terre. Gérard Manset
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.
Et maintenant que vais-je faire De tout ce temps que sera ma vie De tous ces gens qui m´indiffèrent Maintenant que tu es partie Toutes ces nuits, pourquoi pour qui Et ce matin qui revient pour rien Ce cœur qui bat, pour qui, pourquoi Qui bat trop fort, trop fort Et maintenant que vais-je faire Vers quel néant glissera ma vie Tu m´as laissé la terre entière Mais la terre sans toi c´est petit Vous, mes amis, soyez gentils Vous savez bien que l´on n´y peut rien Même Paris crève d´ennui Toutes ses rues me tuent Et maintenant que vais-je faire Je vais en rire pour ne plus pleurer Je vais brûler des nuits entières Au matin je te haïrai Et puis un soir dans mon miroir Je verrai bien la fin du chemin Pas une fleur et pas de pleurs Au moment de l´adieu Je n´ai vraiment plus rien à faire Je n´ai vraiment plus rien… Gilbert Bécaud
Quoi qu’il arrive demain, je n’suis pas prêt d’oublier ça,
Un mec heureux m’a serré la main, un jour où j’avais froid,
Ecrasé sous une paire de seins géants, j’attendais le métro,
Il s’est assis près de moi en rigolant, et en jouant avec un yoyo yo yo yo,
Il m’a d’mandé : « comment ça va ? », j’ai répondu un peu surpris :
« Moi je suis loin du Nirvana, mais la vie c’est la vie »
Il m’a raconté des tas d’histoires, debout dans le compartiment,
Quand j’ai vu tout l’monde se parler, comme une parenthèse qui s’ouvrait dans l’temps.
J’y ai d’mandé où il allait, il m’a répondu : « je n’sais plus,
Mais c’est pas grave, là où je vais, je ne serai jamais perdu »,
Il est descendu en dansant à Sèvres-Babylone,
Il dansait en chantant Babylone tu déconnes.
Babylone, Babylone, Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone, bientôt t’écraseras plus personne,
Babylone, Babylone, Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone, bientôt t’écraseras plus personne.
Si vous l’rencontrez par hasard, ne le rembarrez pas,
Les occasions sont tellement rares, de rencontrer des mecs somme ça,
Non, c’n’est pas un ringard, vous apitoyez pas,
La pitié salirait son art, c’est un comique en t’nue d’gala.
Moi j’l’ai revu depuis ce jour et j’aime bien aller le voir,
Les médecins disent qu’il est fêlé, c’est vrai qu’il s’fend la poire,
Chambre vingt-trois, pavillon des Lilas,
Si tous les hôpitaux du monde pouvaient chanter comme ça !
Babylone, Babylone, Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone, bientôt t’écraseras plus personne,
Babylone, Babylone, Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone, bientôt t’écraseras plus personne Bill Deraime
La goualante du pauvre Jean
Esgourdez rien qu´un instant
La goualante du pauvre Jean
Que les femmes n´aimaient pas
Mais n´oubliez pas
Dans la vie y a qu´une morale
Qu´on soit riche ou sans un sou
Sans amour on n´est rien du tout
Il vivait au jour le jour
Dans la soie et le velours
Il pionçait dans de beaux draps
Mais n´oubliez pas
Dans la vie on est peau d´balle
Quand notre cœur est au clou
Sans amour on n´est rien du tout
Il bectait chez les barons
Il guinchait dans les salons
Et lichait tous les tafias
Mais n´oubliez pas
Rien ne vaut une belle fille
Qui partage votre ragoût
Sans amour on n´est rien du tout
Pour gagner des picaillons
Il fut un méchant larron
On le saluait bien bas
Mais n´oubliez pas
Un jour on fait la pirouette
Et derrière les verrous
Sans amour on n´est rien du tout
Esgourdez bien jeunes gens
Profitez de vos vingt ans
On ne les a qu´une fois
Et n´oubliez pas
Plutôt qu´une cordelette
Mieux vaut une femme à son cou
Sans amour on n´est rien du tout
Et voilà mes braves gens
La goualante du pauvre Jean
Qui vous dit en vous quittant
Aimez-vous….
Serge Reggiani – La vie c’est comme une dent
La vie c’est comme une dent
D’abord on n’y a pas pensé
On s’est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ça vous fait mal
Et on y tient
Et on la soigne
Et les soucis
Et pour qu’on soit vraiment guéri
Il faut vous l’arracher la vie
Artiste: Gérard Manset Titre: La Mer Rouge
Parole de La Mer Rouge:
Si tu t’ retournes dans ta tombe,
T’entends la monnaie qui tombe.
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred,
Mon pauvre Henri, mon Fred,
Où tu pêchais les perles de nacre
On trouve des vieux clopes,
Des pneus Dunlop.
Y’en a qui font la Mer Rouge en stop.
Au fond des volcans, plus de lave.
Au fond des barques, plus d’esclaves.
Où tu pêchais les perles roses
Du soir au matin, y a les jets qui s’ posent
Au milieu des massifs qu’on arrose.
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred,
Mon pauvre Henri, mon Fred,
Au fond de l’eau, y a plus rien qui bouge.
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred,
Mon pauvre Henri, mon Fred,
Où sont les secrets de la Mer Rouge ?
Où sont les secrets de la Mer Rouge ?
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred,
Mon pauvre Henri, mon Fred,
Où tu pêchais les perles rares,
Des ploucs installent
Leur planche à voile
Pour faire un pique-nique sous les étoiles.
Moi-même, un jour, j’ai voulu
Tout vérifier, j’ai tout vu,
J’ai tout lu,
Parcouru
L’étendue.
J’ai rien reconnu.
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred,
Mon pauvre Henri, mon Fred,
Où tu pêchais les perles de nacre,
Juste à la même place
Y a un palace
On t’ sert ton whisky sur de la glace.
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred,
Mon pauvre Henri, mon Fred,
Au fond de l’eau, y a plus rien qui bouge.
Mon pauvre Henri, mon vieil Alfred,
Mon pauvre Henri, mon Fred,
Où sont les secrets de la Mer Rouge ?
Où sont les secrets de la Mer Rouge ?
Si tu t’ retournes dans ta tombe,
T’entends la monnaie qui tombe