Take this hammer – Leadbelly

Take this hammer – Leadbelly – YouTube

Take this hammer, carry it to the captain
Take this hammer, carry it to the captain
Take this hammer, carry it to the captain
Tell him I’m gone
Tell him I’m gone

If he asks you was I runnin’
If he asks you was I runnin’
If he asks you was I runnin’
Tell him I was flyin’
Tell him I was flyin’

If he asks you was I laughin’
If he asks you was I laughin’
If he asks you was I laughin’
Tell him I was cryin’
Tell him I was cryin’

They want to feed me cornbread and molasses
They want to feed me cornbread and molasses
They want to feed me cornbread and molasses
But I got my pride
Well, I got my pride

Prière pour nos guides – Barbara Pravi

Il y’a ceux dont on sait les histoires
Ceux qui transmettent ou ceux qui taisent

There’re ones we loved and those we’ll never know
I wonder what they’ve been through
Their dream came true

D’une voix je garde le souvenir
Deep inside I feel the memory

Alors je tends les mains
Et j’adresse ces mots
À tous ceux qui m’ont faite, que je porte sous ma peau
Que nos voix les réveillent et que nos coeurs les reflètent
Puisqu’ils nous guident et nous guettent
De là haut, de là haut

Il y’a ceux dont on sait les batailles
Marcher dans leurs pas, leurs noms et leurs failles
Porter bien plus que ce qu’on laisse paraître
De la richesse, de nos dires ou de gestes

Let us know what you’ve seen
Hold us when we need you
We’ll cherish today
Yeah we owe it to you

Dans mon coeur, je garde le souvenir
Deep inside I feel the memory

Alors je tends les mains
Et j’adresse ces mots
À tous ceux qui m’ont faite, que je porte sous ma peau
Que nos voix les réveillent et que nos coeurs les reflètent
Puisqu’ils nous guident et nous guettent
De là haut

Alors je tends les mains
Oui j’accueille ce cadeau
D’être là d’être le porteur de votre écho
Que nos voix vous réveillent et que nos coeurs vous reflètent
Vous qui nous guident et nous guettent
De là haut, de là haut

Même quand je sais peu de vous
Je vous sens là en moi
I don’t know much about you
But I know that it’s true
Que nos voix les réveillent et que nos coeurs les reflètent
Puisqu’ils nous guident et nous guettent
De là haut, de là haut
De là haut, de là haut
De là haut, de là haut

Ma bohème – Arthur Rimbaud

Ma bohème

Arthur Rimbaud

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot soudain devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !

Rimbaud, Arthur, « Ma bohème », Œuvres, Paris, Garnier, 1960.

MAIS JE T’AIME – Grand Corps Malade & Camille Lellouche

Mais je t’aime

Camille Lellouche et Grand Corps Malade

Mais me raconte pas d’histoires
Tu sais bien, ce qui ne tourne pas rond
Chez moi, ne m’en demande pas trop
Tu sais bien, que les fêlures sont profondes
Sans moi, ne t’accroche pas si fort
Si tu doutes, ne t’accroche pas si fort
Si ça te coûte, ne me laisse pas te quitter
Alors que je suis sûre de moi
Je te donne tout ce que j’ai alors essaie de voir en moi queJe t’aime
Mais je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime, du plus fort que je peux
Je t’aime, et je fais de mon mieuxOn m’avait dit « Attends tu vas voir, l’amour c’est un grand feu »
Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux
Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament
Ça s’allume d’un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment
Nous on a craqué l’allumette pour l’étincelle de nos débuts
On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus
On s’est aimé plus que tout, seul au monde de notre bulle
Ces flammes nous ont rendus fous
On a oublié qu’au final, le feu ça brûleEt je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Oui, je t’aime
Je t’aime
Je t’aime, du plus fort que je peux
Je t’aime, et je fais de mon mieuxJe m’approche tout près de notre feu et je transpire d’amertume
Je vois danser ces flammes jaunes et bleues, et la passion qui se consume
Pourquoi lorsque l’amour est fort il nous rend vulnérables et fragiles
Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n’est facile
Je t’aime en feu, je t’aime en or
Je t’aime soucieux, je t’aime trop fort
Je t’aime pour deux, je t’aime à tord
C’est périlleux, je t’aime encore
Alors c’est vrai ça me perfore
Je t’aime pesant, je t’aime bancale
Évidemment ça me dévore
Je sais tellement que je t’aime, malSi j’avance, avec toi
C’est que je me vois faire cette danse, dans tes bras
Des attentes, j’en ai pas
Tu me donnes tant d’amour, tant de force
Que je ne peux plus, me passer d’toi
Si mes mots te blessent, c’est pas de ta faute
Mes blessures sont d’hier
Il y a des jours plus durs que d’autres
Si mes mots te pèsent
J’y suis pour rien
J’y suis pour rien, rienMais, je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime, du plus fort que je peux
Je t’aime (Tu m’aimes), et je fais de mon mieux (Tu fais de ton mieux)

Mais, je t’aime (je t’aime)

Paroliers : Camille Lellouche