Si l’aube se levait, je te perdrais
et à tes bras m’accrocherais
comme une liane
si un train venait à siffler
il me poignarderait
et mon cœur s’anéantirait
Nuit attend !
Nuit attend . . . un instant (encore)
car à l’aube, un amour va s’éteindre
Nuit lance …
Nuit lance … des éclairs
que je ne puisse voir son ombre s’évanouir
Si l’aube se levait, je te perdrais
et à tes bras m’accrocherais
comme une liane
les aiguilles ne s’arrêteront pas
et tous les mots que tu me disais
l’aube les emportera
Mes larmes ne te retiendront pas
puisqu’un autre amour
loin de moi, tu as trouvé
Nuit attend !
Nuit attend . . . un instant (encore)
car à l’aube, un amour va s’éteindre
Nuit lance …
Nuit lance … des éclairs
que je ne puisse voir son ombre s’évanouir
Si l’aube se levait, je te perdrais
et à tes bras m’accrocherais
comme une liane
Litsa Diamanti, 1972