Auteurs: Nadir Kouidri
Compositeurs: Nadir Kouidri,Jerome Paret
J’ai bien compris qu’ici aussi tout se joue à peu de choses
Que je compose une vie de rêve au rythme de ma prose
Qu’importe les tendances et les paillettes de leur costume
J’écrirai mes passions et mes souffrances jusqu’à l’arthrose
Et si pour ça aussi je devais prendre une paire de gants
Je boxerais ces mots jusqu’à ce qu’ils plient sous le poids de ma plume
Pour toutes ces nuits passées au coin d’une feuille au clair de lune
Porté par mes amis Pierrot, soutenu comme une enclume
Et si la vie veut faire de moi un petit Prince perdu
Dans le dessein de l’homme, aux allures d’un enfant
Qu’on égare dans les prés, sans savoir dessiner
Jamais je n’oublie d’où je viens, jamais je n’oublie qui je suis
J’ai passé l’âge depuis longtemps de jouer avec le feu
Le « Je » m’importe peu quand le « Nous » nous va si bien
Qu’allons-nous faire ensemble, je penses que l’enjeu vaut la chandelle
Et que dans l’incendie de la vie, je ne suis qu’une étincelle
Portant mon petit fardeau apportant l’eau à mon moulin
Espérant que vos émissaires apprécieront ces lettres
Teintées de l’amertume d’un petit terrien au quotidien
J’ai plus 20 ans depuis longtemps, crois-en mon baromètre
Et si la vie veut faire de moi un petit Prince perdu
Dans le dessein de l’homme, aux allures d’un enfant
Qu’on égare dans les prés, sans savoir dessiner
Jamais je n’oublie d’où je viens, jamais je n’oublie qui je suis
Mais qui construit ces murs, cette forteresse entre nous deux
J’ai peur que le hasard n’aie rien à voir dans ce petit jeu
La gloire, la réussite je te les laisse si tu les veux
Elles ne représentent rien qu’une illusion d’une vie meilleure
Je construirai ma route en attendant mon soleil bleu
Certaines valeurs ne brillent jamais dans les yeux d’un aveugle
Si l’artifice s’approche de trop je lui mettrai le feu
Qu’importe les conséquences, depuis tout petit j’en ai fait le vœu
Et si la vie veut faire de moi un petit Prince perdu
Dans le dessein de l’homme, aux allures d’un enfant
Qu’on égare dans les prés, sans savoir dessiner
Jamais je n’oublie d’où je viens, jamais je n’oublie qui je suis