La vie cachée des gribouillis
Fracture numérique ou désastre scolaire ?
Article très intéressant de Marianne qui recoupe beaucoup d’évidences…
Gribouiller
J’aime gribouiller, griffonner, faire des petits dessins. Ca m’aide à me concentrer. Alors j’ai acheté une tablette graphique pour voir ce que je pouvais faire avec. Dessiner sur une image par exemple. J’explore. Pas facile. Les repères ne sont pas les mêmes qu’habituellement avec une souris. Je ne suis pas très habile avec cette ergonomie. Donc je gribouille… purement et simplement.
Cliquez sur l’image pour voir le détail…
Saint Malo
Pfff
Je viens de lire un dossier sur Digne les Bains dans Haute Provence Info. Ma foi…
Digne va mal. Constat partagé par 90% de la population je pense. Ou alors je ne connais pas ceux qui sont contents. C’est possible.
Marre du prétexte de l’enclavement. Etre à 20 minutes de l’autoroute est ce si terrible ?
Marre du prétexte de la réorganisation des services publics. Sans tout justifier, comment peut on s’opposer à une rationalisation et une adaptation des administrations et des services publics ?
Marre du prétexte de la crise économique… Quelle ville en France ou ailleurs n’en souffre pas ?
Pour que Digne sorte du trou qui devient gouffre, encore faudrait il le vouloir. Cette ville ne bouge pas. Elle glisse lentement vers la désertification. Pas d’actions significatives, pas de prise en compte du tissu économique, pas restauration de la solidarité, pas de solidarité économique. Positionner l’action sur la défense des administrations et des emplois publics directs et indirects n’est pas suffisante.
Pour que Digne sorte du trou, il faut une ambition et pas seulement un projet de désenclavement. Un projet de ville. Là peut être pourrons nous avoir le sourire dans la difficulté.
On entend « Je suis confiant » (Jean-Louis Bianco dans Haute Provence Info). Sur la base de quoi ? Je ne vois aucun élément qui me donne de la confiance. Au niveau de Digne c’est certain, et au niveau du département c’est pas mieux.
J’ai envie d’une ville douce. Je me fiche de la compétition ancestrale avec Manosque et Gap. J’ai envie d’une ville qui sache montrer qu’on peut vivre bien, dans un environnement préservé. J’ai envie d’une ville où les magasins ne ferment pas à 18h30. Où les rues pietonnes retrouvent leur gaité. Où ne vous accuse pas d’abuser quand vous demandez aux administrations départementales de travailler avec des acteurs locaux. J’ai envie d’une ville où l’économie existe et n’est pas considérée comme le grand satan.
Le projet Ville Douce
Digne peut avoir un projet axé sur l’humain.
Faire de Digne un lieu où la qualité de vie, l’absence de stress, la présence de la nature, l’esthétique globale de la vie sont des critères de décision d’implantation. Attirer ainsi des services tertiaires cadre sup ainsi que les populations de retraités ou de familles aisées. Associer le concept de ville Douce à l’efficacité du travail que cette « tranquillité » peut générer
- Ville Douce pour les personnes âgées : tout peut se faire à pied et la ville est conçue pour l’humain
- Ville Douce pour les familles mono parentales : l’organisation est pensée pour rendre la vie « possible » à des familles qui ont du mal à trouver une organisation du temps
- Ville Douce pour les activités salariées
- Ville Douce pour la mise en relation : créer un contexte de mise en relation des professionnel, dans le but de créer des projets collectifs
- Ville Douce pour les enfants
- Ville Douce pour les étudiants : permettre la vie des étudiants sans voiture
- Ville Douce pour le tourisme : pas d’infra coûteuse, juste une douceur de vie, rando + thermalisme + …
Bon je suis un grand rêveur. Un grand naïf.
Mais est ce que ce projet de Ville Douce implique le désenclavement ? Je ne sais pas. Il est peut être possible de mettre les millions d’euros nécessaires au désenclavement de la ville sur des actions plus efficaces.
En tous cas, donnez nous un projet, et on verra quelles actions sont nécessaires pour le développement de ce projet. Mais où est le projet ?
Auprès de mon arbre
Balade dans ma colline. Digne est une ville douce. Aucun endroit de Digne n’est à plus de 200m de la montagne, de la nature. Par nature j’entends bien montagne sauvage ou colline, non domestiquée.


Peuplée d’arbre de différentes essences, elle est largement dominée par les chênes et les pins. Loin de l’image du grand chêne majestueux, la pluplart de ces arbres se battent pour vivre.
Tordu par la vie, ils se développent lentement, en gardant les stigmates de leur souffrance. Cela ne les arrête jamais. Si la vie est trop difficile, ils contournent les obstacles, économisent leurs efforts, essaient plus tard, différemment, plus haut, plus bas. Ils n’ont pas de grand projet. Ils avancent jour après jour.
Aujourd’hui, les petits chênes profitent de la fin de l’automne. Le soleil est fort dans le froid. Le ciel bleu et les couleurs intenses.
Les chênes gardent leurs feuilles mortes une grande partie de l’hiver, donnant à la montagne cet aspect chaud. Ils habillent les collines.
C’est la couleur de mon pays l’hiver.
Le rouge

Le rouge vrai le rouge bouche le rouge figue est celui qui me reste au coeur toute l’année. Il est aussi rouge que son vert est vert. C’est le rouge unique et intense. Celui qui traverse l’image et le fruit. Le rouge que nous rêvons et que nous vivons.
L’exception française
Débat animé de Eva Joly interviewée par des journalistes sur France Inter dimanche. J’aime bien ce personnage, dont j’ai lu le bouquin et qui a quand même démontré un courage assez extraordinaire. Cependant les réflexions du style « Il n’y a qu’en France que c’est comme cela », sous entendu on ne voit pas pourquoi ce serait différent en France, quelque soit le sujet, m’énervent un peu.
Dire « Le système des grandes écoles est élitiste ». Oui et alors. Dire « Il encourage la création de caste dans son organisation actuelle ». Oui, ça c’est criticable. Mais c’est l’organisation actuelle du système des grandes écoles qui pose problème. L’argument qui est qu’il n’y a qu’en France que le système fonctionne comme cela est vraiment non recevable. D’une part ce n’est pas vrai, et d’autres parts pourquoi est ce que cela ne pourrait pas être différent en France ?
Un terrain de jeu fabuleux
Les robines de la Reine Jeanne sont un terrain de jeu fabuleux dont les enfants ne se lassent jamais.
