La vie cachée des gribouillis
Fracture numérique ou désastre scolaire ?
Article très intéressant de Marianne qui recoupe beaucoup d’évidences…
Gribouillis
Les traces
Dans ce pays, sur ce haut plateau, comme partout, des hommes ont vécu sont morts. Ils ont, comme nous, travaillé, aimé, souffert, joué, parlé, chanté, enfanté et donné le plus intense de leur vie à cette terre. Leurs traces sont bien visibles : champs, ruines, maisons, chemins, mûrs, arbres, vestiges d’instruments agricoles, bornes, églises. J’aime à marcher en imaginant ces générations qui ont foulé les mêmes chemins, qui les ont travaillés.
On se retrouvait de temps en temps, à l’église, à l’école, chez l’un chez l’autre, et au marché bien sûr. A Digne, ville de marché, entre autres, mais aussi de tribunal. Digne niché à la limite entre Provence et montagne. Digne à l’abris des vents dans son écrin de collines, Digne confluent de trois rivières drainant avec gourmandise les eaux des montagnes environnantes.
Moutons
Content, pas content, vol à la roulotte
Je me suis fais voler dans mon véhicule mon ordinateur portable, mon téléphone mobile, mes papiers. Au delà des l’enquiquinement majeur que représente ce genre d’événement, et la gêne occasionnée, je me suis promis de faire un point sur les points d’amélioration possibles pour mieux vivre un événement de ce type.
Les sujets de satisfaction
Mon ordinateur fonctionnait sur Linux. Donc plus difficilement récupérable par un tiers peu habitué.
Les fichiers contenant des données sensibles étaient cryptés avec PGP, et j’avais récemment fait attention à bien supprimer les fichiers non cryptés.
Je fais des sauvegardes au moins une fois par semaine sur un équipement que je laisse à mon domicile, et la plupart des fichiers de travail sont stockés dans l’intranet de XSALTO qui fonctionne avec la console Séolan.
Grâce à la flexibilité de linux, j’ai pu avoir un environnement de travail à nouveau opérationnel à partir des sauvegardes en quelques heures.
Je note toutes les informations importantes dans un fichier texte de base, crypté : numéro de carte de crédit, de carte d’identité, du permis de conduire, de passeport, numéro de série des téléphones, etc.
Mon téléphone est protégé par un code et la carte SIM de même. La boite vocale est protégée par un code : cela permet d’éviter que la personne ayant volé le téléphone puisse consulter la messagerie, et par ailleurs, cela permet de consulter la messagerie vocale depuis n’importe quel autre téléphone, par le 0608080808 sur Orange.
Contrairement à la dernière fois, je n’ai pas perdu les 100 Go de musique et divers fichiers audio!
Le fonctionnement en IMAP au niveau du mail permet un excellent niveau de confort.
Mon navigateur (firefox) est protégé par un mot de passe Maître, qui verrouille l’utilisation de tous les mots de passe enregistrés ainsi que des mots de passe ftp.
Les points d’amélioration
Je me suis promis d’automatiser les tâches de nettoyage des fichiers sensibles cryptés, pour nettoyer toute trace résiduelle.
Je ne négligerai plus la proposition de Linux de crypter le système de fichiers, ce qui permet de protéger les fichiers encore plus sûrement.
Je choisirai la prochaine fois un micro avec un disque suffisamment important pour gérer un doublon complet des données entre le disque de sauvegarde et l’ordinateur.
Mon ordinateur était trop lourd, car durci et équipé d’une batterie longue durée. La conséquence est qu’on le prend moins volontiers lorsqu’on va faire trois courses. Conclusion : plus de risque de se le faire voler dans la voiture où il attend sagement.
Mon carnet de contact était stocké sur la carte SIM : il est perdu. Je ne le sauvegardais pas. Pas très grave mais générateur de travail pour le reconstituer.
Ma carte 3G n’avait pas de code PIN. Erreur!
Il serait vraiment efficace de faire la liste des logiciels et configurations nécessaires à la réinstallation d’un poste de travail.
Rapport de la cour des comptes 2009
Lecture intéressante que celle du Rapport de la cour des comptes sur les effectifs de l’état de 1980 à 2008. Une Version synthétique bien que assez largement inutile du rapport est disponible. Elle résume le rapport en quelques pages, mais j’avoue que la lecture complète du rapport est très intéressante. Beaucoup d’informations et de constats, beaucoup de chiffres à ingérer.
La question à l’issue de ce genre de rapport, posée en termes simple, sur laquelle le rapport donne quelques éléments d’information mais pas tous loin de là.
Les effectifs de l’état ont cru de 36% là où la population française a augmenté de 18%. Comment se fait il que le sentiment partagé soit un service rendu au public de moins bonne qualité qu’en 1980 ?
La lavande dans les Alpes de Haute Provence
Un saut rapide sur le plateau près de Puimichel, m’a donné l’occasion de prendre ces photos de lavandes. Bientôt la floraison optimale. Du coup, je me suis intéressé à la culture de la lavande et j’ai cherché quelques chiffres. L’information n’est pas très simple à trouver.
Surfaces de lavande cultivée
Les chiffres datent de 2006. Au global le département des Alpes de Haute Provence est le premier producteur, mais ce n’est pas le cas en ce qui concerne la lavande seulement, où nous sommes dépassés à la fois par la Drôme et le Vaucluse, en 2006 toujours.
Superficies en hectares | ||
---|---|---|
Lavandin | Lavande | |
Alpes de Haute-Provence | 7 350 | 1 150 |
Hautes-Alpes | 40 | 105 |
Drôme | 3 915 | 1 245 |
Vaucluse | 2 340 | 1 865 |
Autres (Ardèche, Gard, Lot, Bouches-du-Rhône) | 1 065 | – |
Total | 14 710 | 4 365 |
Le document « Portrait Agricole des Alpes de Haute Provence » fait un point sur l’activité agricole du département en 2010. Il est assez intéressant. Il en ressort en particulier en ce qui concerne la lavande :
- Elle représente 3,6% du chiffre d’affaire agricole du département. Ce chiffre est à comparer par exemple avec les produits viticoles (3,2%), la filière animale (28%), l’arboriculture fruitière (33.6%), etc.
- Il semble qu’en 2009, d’après ce document, les AHP soient en tête en ce qui concerne la surface plantée en Lavande.
Mangrove au lac de Sainte Croix du Verdon
Le lac de Sainte-Croix du Verdon, très bel endroit. Le niveau du lac était très haut hier soir. Les arbes de la rives sont les pieds dans l’eau donnant un effet de mangrove.
L’eau est douce, le lac d’une couleur lumineuse : un beau moment.
Il est étonnant de constater que le village s’intègre au dessus du lac parfaitement, comme si cette configuration était de toute éternité. Et pourtant, il y a quelques dizaines d’années ce lac n’était pas là.
A noter que la courbe de population est intéressante et révélatrice de l’histoire locale : le lac a été mis en eau en 1973. Le village a retrouvé sa population d’avant-guerre. La sociologie n’est cependant pas la même. Les résidents travaillent dans d’autres communes.